CE QUI SE CACHE DERRIERE GROOVE SESSION KIDS…
… OU L’ESSENTIEL
L’aventure commence la veille. Dans une atmosphère conviviale, les bénévoles de Groove Session sont réunis pour partager un repas. On rigole, on mange, on échange, on travaille aussi un peu et vers minuit, tout est prêt pour la 12ème édition de Groove Session Kids.
Dimanche, au petit matin, dans le brouillard, une longue file d’enfants et de parents attendent l’ouverture des portes et l’opportunité de pouvoir participer à des Battles ou simplement avoir le plaisir de danser ensemble.
Les portes s’ouvrent et l’école se remplit de danseurs en herbe, petits et grands, de parents, de curieux… une foule bigarrée mélangeant les styles, les âges et venant des 4 coins de la Suisse et de la France voisine.
Tout de suite, on sent un fourmillement, un mélange d’appréhension et d’excitation, une énergie palpable. La salle s’éveille au rythme de djs dont la bonne humeur est contagieuse. Partout, les enfants s’échauffent, se regroupent, dansent et s’amusent.
Le MC ouvre la danse et le virus gagne les spectateurs. On ne peut s’empêcher de marquer le rythme; on ne peut être simple spectateur. On bouge, on tape des mains, on encourage… La chaleur monte, la foule se densifie.
Artur donne le ton : « on est libre de danser où l’on veut, quand on veut, sans stress ». Il souligne qu’au-delà du concours, la vraie mission de Groove Session Kids est de permettre à tous de faire l’expérience des Cyphers, de pouvoir vivre pendant un temps la quintessence du break, le partage dans le respect de l’autre.
Et ça fonctionne. Il y a bien sûr les qualifications, puis les Battles, mais si on porte son regard ailleurs, on découvre tout un monde. Le break est partout et tout le temps, dans la salle, hors de la salle, dans les couloirs. Infatigables, tous essaient, s’encouragent, se dépassent et recommencent encore et encore. Pendant la pause, on ne s’arrête pas. On en profite pour envahir le cercle et continuer à danser. Les juges avec les djs avec les plus jeunes et les moins jeunes, peu importent. La salle n’est plus que mouvements.
A la fin de la journée, il y a certes ceux qui ont gagnés mais il y a surtout ceux qui ont participé. Des bgirls et des bboys qui, comme le public, ont senti l’énergie, la convivialité, et qui, pendant toute une journée, ont vécu au rythme du break.
Ecrit par May Margot